La proposition de loi interprétative liée à l’abrogation partielle de la loi d’amnistie suscite une forte opposition au sein de la société civile et du milieu académique. Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer un texte jugé problématique sur les plans juridique et moral.
Le professeur Babacar Niang, agrégé des Facultés de droit, qualifie cette initiative de « catastrophe ». De son côté, Birahime Seck du Forum Civil fustige une loi « juridiquement lamentable, moralement injuste ».
Face à cette situation, 18 organisations de la société civile demandent purement et simplement l’annulation de cette proposition portée par le député Amadou Ba. Cette mobilisation reflète une inquiétude grandissante quant aux implications de cette loi et son impact sur la justice et la démocratie.
Le débat reste ouvert, et la pression s’accentue sur les autorités pour un examen approfondi de cette proposition législative.
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