Après la publication de la liste des cas de grossesse dans les établissements scolaires, on a constaté plus de mille deux cents cas déclarés. Face à cette situation alarmante, plusieurs questions se posent.
On s’attendait à des réactions vives de la part des parents d’élèves, les premiers responsables de ces enfants, mais il n’en fut rien. De même, aucun syndicat d’enseignants n’a fermement dénoncé ce fléau comme il le fait lorsqu’il s’agit de revendiquer des droits.
Le silence des imams et des chefs coutumiers, qui ont pourtant un rôle clé dans l’orientation sociale et morale, est également troublant. Mais le plus étonnant reste celui des organisations non gouvernementales et des mouvements féministes.
Ces féministes qui crient haut et fort pour les droits des femmes… Ces militantes qui organisent des manifestations contre les violences faites aux femmes… Où sont-elles aujourd’hui face à ces mineures qui tombent enceintes dans les écoles ? Ces jeunes filles ne méritent-elles pas aussi protection et justice ? Ne font-elles pas partie des femmes dont vous prétendez défendre les droits ? *
Ce silence dévoile le véritable visage de certains mouvements*. Si leur engagement était sincère, ils descendraient sur le terrain pour combattre ce fléau. Leur mutisme prouve qu’ils ne se battent que pour leurs propres intérêts, et non pour le bien-être des femmes.
D’ailleurs, combien d’hommes sont aujourd’hui en prison à cause de fausses accusations lancées par certaines de ces militantes ?J’appelle toutes les femmes conscientes des enjeux actuels à prendre leur destin en main. Ne vous laissez pas manipuler par des individus qui prétendent défendre vos droits tout en ignorant des réalités aussi graves que ces grossesses précoces dans les écoles.
Un silence coupable des intellectuels.
Où sont ces intellectuels qui ne cessent d’attaquer l’Islam lorsqu’il est question du mariage des jeunes filles ? Pourquoi sont-ils aussi silencieux face à ces cas de grossesse dans les établissements scolaires ? Ces élèves enceintes sont-elles des femmes de 50 ans ou bien des mineures âgées de 12 à 19 ans ?Les féministes, les Badiène Gokh (tantes sociales) et les intellectuels autoproclamés, quelles solutions proposez-vous pour éradiquer ce fléau ? Aucune, car vous en êtes incapables.
Et pourtant, l’Islam, votre » ennemi « , a apporté des solutions depuis plus de mille ans pour prévenir de telles situations. *L’Islam : la véritable solution* Allah dit dans le Coran :Sourate 17, verset 32 : « Et n’approchez point la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin ! »C’est la première solution : interdire et éviter toute forme de relations hors mariage.Sourate 24, verset 30 : « Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C’est plus pur pour eux. Allah est, certes, parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. »
Le regard a un impact puissant.
Apprendre à maîtriser son regard aide à préserver la société des dérives morales.Sourate 24, verset 31 : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît, et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines… » L’importance du hijab et de la modestie pour protéger la femme et la société.
Les règles de l’Islam pour prévenir ce fléau 1.
L’interdiction du mélange illicite entre hommes et femmes L’Islam interdit à la femme de s’isoler avec un homme étranger. Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit :« Un homme ne s’isole pas avec une femme sans qu’un troisième soit le diable. »2. L’éducation des enfants et la séparation des sexesLe Prophète (paix et salut sur lui) a dit :« Ordonnez à vos enfants de faire la prière à partir de sept ans, frappez-les à partir de dix ans s’ils la négligent, et séparez les lits des filles et des garçons. » (Abu Dâwûd) Cela souligne la responsabilité des parents dans l’éducation religieuse et morale des enfants.Une question de responsabilité collectiveLes féministes, les Badiène Gokh et les soi-disant intellectuels, êtes-vous capables de proposer une solution aussi complète que celle de l’Islam ?L’Islam n’est pas le problème, mais la solution. Respecter ses enseignements permettrait d’éradiquer ces cas de grossesses précoces et de préserver l’honneur des jeunes filles.
Question de réflexion :Quel serait l’avenir des Daaras et des écoles coraniques si 100 cas de grossesse y étaient déclarés ?
Ousmane CAMARA, instituteur d’arabe.
